10 générations
Un héritage familial de 300 ans
-
Damien Barton-Sartorius
La nouvelle génération2016
Découvrir -
Mélanie Barton-Sartorius
La 1ère oenologue2013
Découvrir -
Lilian Barton Sartorius
la 9e génération2010
Découvrir -
Anthony Barton
le gentleman du Médoc1983
Découvrir -
Ronald Barton
l'expert du vin1924
Découvrir -
Langoa Barton
est classé Troisième Grand Cru1855
Découvrir -
Hugh Barton
le seigneur du vin1821
Découvrir -
Thomas Barton
le fondateur de la dynastie1722
Découvrir
- Damien Barton-Sartorius
La nouvelle générationHomme de passions et d'engagement, Damien Barton-Sartorius prend ses doubles racines franco-irlandaises dans la nature généreuse du Médoc, au beau milieu des vignes du terroir mythique de Saint Julien. Huitième génération de la dynastie Barton, qui est toujours propriétaire des deux Grands Crus Classés, Châteaux Langoa et Léoville Barton depuis 1821, il a la volonté d'apprendre à faire le vin et de comprendre la vigne et la vinification au lycée agricole, aux portes du Médoc.
Son amour de la nature et du monde animal lui a été transmis par son grand-père, le regretté Anthony Barton, lors de nombreux voyages en Afrique en famille. Ces moments de partage lui ont donné l'envie de passer son diplôme de guide safari en Afrique du Sud et de continuer, aujourd'hui encore, de mettre en application ses savoirs dans le Médoc, toujours à la recherche d'une trace de passage d'animaux et de la décrypter.
En 2017, Damien s'associe à un ami de promotion de Master en Commerce International, pour créer « SBJ », une entreprise à la vision moderne du vin français, dont l'angle d'approche est plutôt orienté sur les cépages que sur le lieu de production, et surtout avec un volet environnemental fort et engagé, celui de conditionner le vin sur son lieu de son consommation ou encore l'utilisation de bouteilles consignées.
Sur les propriétés viticoles familiales, Damien a à coeur d'appliquer une politique de développement durable forte afin de transmettre des vignobles vertueux et sains aux générations qui lui succèderont. - Mélanie Barton-Sartorius
La 1ère oenologueLa longue histoire bicentenaire des Barton aura attendu l'arrivée de Mélanie et sa passion du vin pour avoir en son sein sa 1ère oenologue.
C'est pourtant en débutant par de classiques études de commerce qu'elle a su que sa voie était celle ... de la viticulture et de la vinification. Après un B.T.S. viti-oeno à Bordeaux-Blanquefort, elle poursuit son chemin de l'autre côté de la France, à Dijon au coeur de la Bourgogne, afin de passer une licence de la science de la vigne. Deux stages dans des propriétés viticoles médocaines la poussent à poursuivre encore ses études pour affiner son savoir et s'inscrit naturellement au D.N.O. (Diplôme National d'oenologue) à l'I.S.V.V. de Bordeaux. L'expérience terrain est complémentaire de la formation théorique, aussi, Mélanie enchaine 2 stages dont un dans une belle propriété de Toscane en Italie.
Forte de ses diplômes et de son expérience terrain, elle rejoint en 2013 la nouvelle aventure familiale au Château Mauvesin Barton à Moulis en Médoc, où elle est en binôme avec le maitre de chai, présent sur la propriété depuis plus de 30 ans.
Dix ans plus tard, elle est dorénavant la Directrice Technique de Mauvesin Barton et participe aux décisions viticoles majeures des Châteaux Langoa et Léoville Barton.
Photographe avertie et cavalière émérite, Mélanie a maintenant une autre passion, bien plus forte que toutes les autres : son fils né en 2023, qui marchera peut être dans les pas familiaux en devenant à son tour une figure emblématique des Barton !
- Lilian Barton Sartorius
la 9e générationAprès des études en Angleterre, Lilian a tout d'abord débuté sa vie professionnelle dans une banque à Bordeaux, puis est partie travailler pendant 2 ans à Hong-Kong dans une compagnie de navigation, Les Chargeurs Réunis. En 1978, alors âgée de 22 ans, Lilian rejoint son père dans l'affaire de négoce et passe le Diplôme Universitaire d'Aptitude à la Dégustation des vins, à l'Université de Bordeaux.
Pendant plus de 30 ans, ils se sont répartis les responsabilités entre l'activité de négoce "Les Vins Fins Anthony Barton", où l'a rejointe son mari, Michel Sartorius, et les vignobles de Saint Julien. Dorénavant, Lilian Barton Sartorius a pris le relais de son père à la direction des châteaux et de l'affaire de négoce familiale. Elle a été rejointe par ses deux enfants, Mélanie et Damien.
Mélanie Barton Sartorius, 1ère oenologue de la famille, s'établit en 2013 au Chateau Mauvesin Barton à Moulis (Médoc), acquis en 2011 par la famille, et en prend la direction technique.
Damien Barton Sartorius, diplômé en Commerce et Affaires Internationales en 2016, partage son temps entre les propriétés familiales et d'autres projets vinicoles. - Anthony Barton
le gentleman du MédocAnthony Barton est né en 1930 à Straffan House dans le comté de Kildare, en Irlande. Son destin était d'hériter peu ou même rien des propriétés familiales. Son frère aîné Christopher était l'héritier de Straffan (actuellement le « K Club »), les vignobles à Bordeaux étaient la propriété de son oncle Ronald qui logiquement devait se marier, avoir ses propres enfants et tout naturellement leur laisser ses propriétés. Cependant Ronald était relativement âgé quand il s'est marié ; il n'eut pas d'enfants et ainsi Anthony devint son héritier légitime.
Après les études qu'il suivit en Irlande puis en Angleterre, Anthony s'établit à Bordeaux en 1951. C'était à nouveau une période délicate pour le commerce des vins : la guerre avait rendu impossible pendant plusieurs années l'exportation vers les marchés traditionnels et le peu de demande restante était à un tel niveau de prix qu'il conduisait Langoa et Léoville Barton à des pertes. La première récolte dont Anthony fut témoin en 1951, fut si catastrophique que son oncle Ronald lui confia : «Encore une récolte comme celle-ci et je devrais me résoudre à vendre» ce qui ne constituait pas un début très encourageant dans sa nouvelle existence. Heureusement, deux bonnes années suivirent, mais les prix restèrent en dessous d'un niveau rentable.
Les affaires de la maison de négoce Barton & Guestier étaient meilleures sans pour autant être brillantes. En 1954, une entreprise américaine acquis 50% des parts de la société avant de devenir quelques années plus tard l'actionnaire majoritaire. Anthony continua d'y travailler en tant que directeur export jusqu'en 1967, date à laquelle il créa sa propre maison de négoce : "Les Vins Fins Anthony Barton". Bien qu'il restait attentif aux destinées des vignobles, la création de sa nouvelle entreprise ne lui permit pas de prendre une part vraiment active dans la gestion des vignobles jusqu'en 1983, date à laquelle il hérita des propriétés de Saint Julien et en pris la direction. Depuis 1986, Anthony vit dans le château Langoa Barton avec son épouse Eva, originaire de Copenhague. - Ronald Barton
l'expert du vinDans la lignée de Hugh Barton, trois générations lui succédèrent à la tête des deux vignobles bordelais mais ils passèrent la majeure partie de leurs vies plus en Irlande qu'en France. Il appartint à Ronald de devenir le premier Barton depuis Hugh à prendre en mains les intérêts bordelais de la famille. Ronald naquit à Londres en 1902.
Après des études à Eton et à Oxford, il arriva à Bordeaux en 1924 et manifesta rapidement un vif intérêt pour les affaires de la maison de négoce de vin à Bordeaux ainsi que pour les vignobles de Langoa et Léoville, situés à Saint Julien (Médoc - Bordeaux). Bertram Hugh, son père, avait racheté les parts de son frère et de deux cousins et en conséquence se trouvait en position de pouvoir transmettre à Ronald l'intégralité des vignobles de Saint Julien.
En juin 1940, il quitte précipitamment la France pour rejoindre le "Royal Inniskilling's fusiliers" où il devint officier de liaison avec les forces françaises libres d'abord en Angleterre puis au Moyen Orient et dans la campagne de Syrie.
ll revint en France en 1945 et retrouva les vignobles dans un état déplorable. Fort de son caractère pétrit de courage et d'optimisme, il les remit patiemment en état et fut récompensé de ses efforts par une série de fameux millésimes en 1948, 1949, 1953, 1955, 1959 et beaucoup d'autres. Il veilla à leur destinée jusqu'à sa mort en 1986, non sans en avoir fait don en 1983 à son neveu Anthony. En effet, Ronald n'a pas eu d'enfant et a désiré passer la main à un membre de sa famille pour conserver le domaine légué par son ancêtre. Quand Anthony Barton, le propriétaire actuel, lui écrivit pour exprimer sa gratitude, Ronald lui répondit «Ce n'est pas moi qu'il convient de remercier, mais Hugh. Simple gardien des vignobles, j'ai toujours considéré que mon devoir était de les transmettre à mon héritier dans les meilleures conditions possibles.» C'est ce qu'il fit ! - Langoa Barton
est classé Troisième Grand CruLe classement de 1855 est établi en vue d'une présentation des vins de la Gironde, dans le cadre de l'Exposition Universelle de Paris, à la demande de l'Empereur Napoléon III. La rédaction du classement fut confiée par la Chambre de Commerce de Bordeaux au « Syndicat des Courtiers de Commerce » auprès de la Bourse de Bordeaux. Sa mission était d'officialiser une classification basée sur l'expérience de longues années et qui correspondait à la reconnaissance de la qualité du Terroir et à la notoriété de chaque cru. Publié le 18 avril 1855, le Classement fut donc le point d'aboutissement d'une réalité de marché et d'une évolution existante depuis plus d'un siècle.
- Hugh Barton
le seigneur du vinAprès le décès de Thomas Barton en 1780, les biens familiaux de Bordeaux et d'Irlande furent donnés en héritage à son fils unique William dont la nature acrimonieuse causa de nombreuses mésententes à l'intérieur comme à l'extérieur du cercle familial. William eut neuf enfants : six garçons et trois filles.
Les fils aînés héritèrent de différentes propriétés en Irlande et Hugh, le quatrième fils, hérita des affaires dans le vin à Bordeaux. Le commerce des vins avait connu des temps difficiles et les querelles incessantes entre son père William et sa famille n'étaient pas de nature à améliorer ce contexte. Pourtant, quand en 1786 Hugh débuta sa carrière de négociant en vin à l'âge de 20 ans, le chiffre d'affaires de la société familiale était estimé à 2,5 millions de Livres Sterling. Grâce à l'énergie de Hugh et à son efficacité la compagnie de négoce fut très florissante jusqu'à la Révolution en 1793. Entre temps Hugh avait épousé Anna Johnston, fille d'une autre famille anglo-irlandaise à Bordeaux. Le 14 Octobre 1793 Hugh et Anna furent arrêtés et incarcérés en compagnie d'autres résidents britanniques à Bordeaux.
Leur patrimoine fut saisi et leur futur était incertain. William, malade, fut autorisé à rester à son domicile, mais sous bonne garde. Il disparut tristement le 23 octobre avant que Hugh ne puisse le revoir. Finalement, Hugh et Anna furent libérés de manière inespérée le 21 décembre 1793. Ils quittèrent longuement Bordeaux pour l'Angleterre et l'Irlande mais Hugh maintenait ses relations bordelaises et l'activité prospéra à tel point qu'il fut en mesure d'acheter le Château Langoa en 1821. De plus il fit l'acquisition en 1835 de terrains situés dans le comté de Kildare en Irlande. C'est à cet endroit qu'il fit bâtir Straffan House (actuellement le « K Club »), maison familiale pour les générations suivantes où Anthony Barton, propriétaire actuel des vignobles à Bordeaux, naquit en 1930. - Thomas Barton
le fondateur de la dynastieA 27 ans, Thomas Barton quitta son Irlande natale et sa ville de Curraghmore dans le comté de Fermanagh, qui l'avait vu grandir.
Il fit son éducation professionnelle avec ses oncles maternels Thomas et William Dickson qui étaient des marchands importants et qui commerçaient déjà beaucoup avec la France. C'est pourquoi il fut envoyé en France en 1722, en premier à Montpellier, puis à Marseille. Cette carrière ne le prédestinait donc pas à devenir négociant en vin, mais quand en 1725 il arriva à Bordeaux, l'un des plus important ports de la façade Atlantique, il manifesta son intérêt pour le vin et décida bientôt de fonder sa première société de négoce de vin. Il fonda aussi une famille, ou plutôt une dynastie, qui à ce jour reste la plus longue continuité familiale parmi les grands crus classés de 1855.
Très vite ses affaires devinrent florissantes grâce à ses contacts et fidèles clients d'Irlande. C'était un homme de caractère, intraitable mais honnête dans ses affaires ; dès 1737 il avait déjà amassé une petite fortune et conquit l'estime des bordelais qui le surnommèrent «French Tom». En 1743, il amena son fils unique William à prendre part aux affaires, mais William n'avait pas l'envergure de son père et leurs relations ne furent jamais au mieux.
A cette époque la loi connue sous le nom de «Droit d'Aubaine» stipulait que tous les biens d'un étranger décédant en France devenaient propriété de la Couronne Française. C'est pour cette raison qu'il ne fit jamais l'acquisition de vignobles en France, à Bordeaux, préférant investir ses profits en Irlande. C'est à son petit-fils Hugh qu'il revient d'avoir été le premier membre de la famille à posséder un vignoble à Bordeaux. Thomas acheva sa vie en 1780, à l'âge de 85 ans.